Publié le 20 Juin 2012

Une fois tout pensé, vient le moment où l'on pense à passer, quand tout nouveau voyage ici est en répétition, voire en oubli. Comme une calme toxicomanie du réel, qui aurait été atteinte patiemment, progressivement, une toxicomanie de la maturité, sans...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 13 Juin 2012

Classer le réel, ou bien l'explorer, relève-t-il de la même action, d'un y oga de l'intellect entre les organes des sens et les choses ? Lire est de l'exploration, et aussi l'entretien en tête-à tête, tout au moins pour un des deux partenaires: autant...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 2 Juin 2012

Tous les démons ne sont pas de Lisbonne, n'y sont plus, l'horizon y tient maintenant tout le pavé, de la Baixa jusqu'au Tage, Pessoa est mort, bien et mal chutent toujours de concert, mais vers l'orient du monde, en versets sataniques, la saudade ne peut...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 30 Mai 2012

Une forteresse de sons défend le chant du rossignol, la forme ferme la marche du maintenant vers notre Orient. Mais le sable affleure le vent qui souffle par trop, l'humus se forme directement au rocher, en nappe, il n'y a rien d'incompréhensible, nous...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 30 Mai 2012

L'Angoisse: la perte de l'accès au marais du social, même réduit à son plus petit domestique, toutes perches perdues. Le Rêve: la cabane qui résiste au gel, à l'inclusion de l'envie, le toit a minima qui permet de voguer sur la canopée des rires du premier...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 25 Mai 2012

Je ne lirai que quand je serai devenu incapable de lire. Je n'aimerai que dégagé de toute automobile comme du sexuel, mais pour l'heure elle est là, dans cet orage calme du soleil plat de l'été, dans lequel elle veut pêcher la crevette comme avec un filet...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 6 Mai 2012

Affectif d'attrait et d'aversion, goût orange des papilles-monde, et des cris de partout vers le ciel. Tout semble calme pourtant, sauf ce départ en soi, inéluctable, comme la douleur d'écrire qui emporte. Car la littérature même n'est plus médicament...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 24 Avril 2012

Aucun protocole n'est écrit, aucune commission ne parle. Il en restera une question, sans date, quel que soit l'arbre-trame. Faut-il élargir, lui prendre le large ? Se retirer l'agrément ? Travailler ce retrait ? S'y persister en mûr-fantôme ? On ne peut...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 23 Avril 2012

Arrivè-je à me convaincre de mon Surmoi Encore, croyant contourner la cendre ? Soulignant celà, en discret, reste cette faille-là, ouverte, du journal. Pourquoi toujours l'enfant y trinque-t-il ? Michaux ne doit pas devenir saint. Pauvre fenêtre inquiète...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 8 Avril 2012

Le rideau se ferme, il faut repartir. Trop a été dit, un plein a été pensé de partout, votre choix d'urnes en est de plus en plus vide. Là-bas est une tranchée de feu qui brûle toujours la mort des faibles d'or, là-bas est un fleuve qui ne trouve plus...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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