aura du grand-père et cataracte du père

Publié le 3 Octobre 2012

Reprise d'exotoblographie, en cette toute veille peut-être encore d'intelligence artificielle, à l'encre tant reproduite qu'elle ne pâlit pas; l'art est le manque, l'émergence d'une demande plus qu'une démonstration. Aura du grand-père et cataracte du père: seule la place du petits-fils est légitime, pleine, ouverte-fermée. La généalogie n'a que ces deux cases licites, entre psychose et hyper-condensation: le petit-fils et la grand-tante paternelle, nullipare, qui est aussi le mot pour orpheline d'enfant, antiparité et tout le possible de ce terme. La cire s'éprend aux tiges du chandelier double, grise, blanche, grisonnante, chenue, chrême oublié, mais reprise, au bac de toutes les coulées, aux trois corbeilles derrière moi, et que je ré-allume en ces soirs-là; pour l'instant j'attends-redoute la première goutte de dire, en laquelle l'inquiétude du tari ne surviendrait plus, page blanche ou notes d'excès; "j'ai en commande tout ce que j'ai déjà" est l'indit du sujet, ou: "les doigts ne brûlent qu'à l'aval de ce qui doit être dit. La reproduction primordiale, ce saut hors de l'aura, est toute entière dans l'acte d'écrire; ou encore: "il manque à tout écrit le fume-cigarettes de l'aura". 

Rédigé par h. j. g. de la barge

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