Tu es toujours la bienvenue

Publié le 31 Mars 2010

On fera encore brûler un cliché, quand la berge se fera île: clapotis des vagues-à-peine. Que l'on croirait se baigner, mais ne l'ose. Rien à faire que le soleil qui descend, sauvé par la faim, qui le thé dedans, qui les graines dehors, été, parfois lointain. Deux -autres- se baignent à nu, seuls, des kilomètres d'eau sensible entre leurs peaux. Deux je me serai baigné, océan plat, propice à la fusion, sans les rouleaux qui déportent, mais ma face est brisée de mouches. Chaque fois quelque chose de nouveau apparaît, émission de sa beauté, brunette prisonnière que j'aurais pu enlever si j'avais été, le soir-nuit, presque contact, au très bord de mon chez moi, si loin. Alors, dans le feu que nous cédons à leurs baisers, le bordeaux léger encore sur le lac, en ce centre, rythme de deux, dérive, nous étions immobiles et sûrs, écoute et alentours. Tu es toujours la bienvenue.

Rédigé par h. j. g. de la barge

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