agoniste-antagoniste

Publié le 7 Janvier 2012

Mais voilà que je me remémore la paluche magique du surhomme médecin-magicien, qui sait, qui guérit forcément, qui assure par ce simple toucher-odeur-voix-force que je suis en train de guérir, par ce seul geste au détour de la conversation érotisée avec la mère absente. Puis, lui aussi, il disparut, dans une odeur de non-dit, et entre lui resta l'agressivité de la mère. Guerre et plaie, le père de la mère épargné, mais le père passé au noir (les deux femmes sans doute ne toléraient pas la survie de leur conjoint). Me restera la transe, l'eau et son cours, le sentir de ce que les autres ne voient pas et donc ne me voient plus; et comme la douleur, qui n'a pas de récepteur spécique, utilise les terminaisons libres, le mâle en moi alors emprunte les liens offerts aux vents de l'inorganique par la rupture du social. Une activité d'affinité parfois excessive; une activité sexuelle qui fut faible; une puissance affective qui reste fragile; tout cela est fluide mais je dois être agoniste-antagoniste d'amour.

Rédigé par h. j. g. de la barge

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