fièvre bleue, lente combustion

Publié le 17 Août 2011

... se sont évanouies toutes les illusions d'une totalité représentable...


Jeu des possibles sur les failles de l'aujourd'hui, origine rappelée des brumes. Et quelques autosics. Pourquoi donc vaguer dans les pages des autres alors qu'il est si doux de voguer dans ses propres plages, ses laisses de vie, dans cette fièvre bleue, sans maladie: l'enfance ? L'espace empli, mille directions sauf le temps, comme une grande pièce claire, un jardin d'été ombragé, une page blanche. Respire. Tant de voyages pour un si petit bagage.


... lente combustion de ce qui est grand...

Terrible force de ce monde ancré, engobe d'illusion, patine forcée, d'où il faudra un peu d'alcool pour s'échapper, un soir. Il faisait beau, disent les passants rapides.  Logique escalier et marches vides. Mais ça va s'ordonner; retrouver comment s'abandonner dans l'instant, au petit matin rare, ou dans l'air déjà épais d'un printemps-automne.

 

... l'enfant n'est pas tendre et la femme lui donne tout, et toute la force de son sourire vierge, coeur croisé en sortie de brume, chaque matin, et pas sur le trottoir d'en face...


Rédigé par h. j. g. de la barge

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