la demi-saison et le désuet du possible

Publié le 4 Juillet 2011

Le dépaysement n'exige que la liberté intérieure: ni durée, ni excès. Le TGV devient ce non-excès. Même pluie, mais la chambre d'hôtel dans le deuxième bâtiment, trouvée par grognement, a cette ambiance d'oiseaux, terrasse traversée, demain le chien me mordra, à cause du chapeau et de la première veste noire, car ce n'est pas encore l'été, il fallait la demi-saison, d'ailleurs et de léger, du temps décalé, sans météo imposée. Planent les ombres, restent les tenailles et tous les non-engagés conséquents, je ne suis l'ex de personne, je suis un être-au-monde, je ne suis qu'ici, j'ai faim: désuet du possible, calme du toujours.

Rédigé par h. j. g. de la barge

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