Publié le 28 Avril 2010

L'ivresse: comme la douleur, cette incertitude sur son intériorité/extériorité. Cette interrogation sur son aptitude à nous transformer en senteurs, représentateurs aigus d'un dehors, ou à tomber en nous et participer de cette expansion interne du rasa...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 20 Avril 2010

L'odeur de l'Inde n'est pas ce voyage en misère que depuis l'enfance je coloriais sur les cartes. Le besoin m'attire, besoin de cette différence, ou empathie de l'étrange, de l'étranger qui me permet de sortir du Bien, du bien comme il faut de la mère....

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 19 Avril 2010

Puis je tombai amoureux de ta main qui écrivait, ton assez belle écriture noire, mais surtout la couleur miel et la taille petite et la forme de ta main angulée, son repliement des doigts, la croix en haut du crayon, du crayon que j'hésitai à te prendre,...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 19 Avril 2010

Aurais-je vraiment dû en sortir, de cette sphère, fuir le bruissement de ce contrepoint de moi qui me caressait, m'inventer une tentative de forme indépendante, tenter l'adulte que l'on me faisait dire seul responsable ? Dedans, c'était moins risqué qu'à...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 18 Avril 2010

Mon père ne pensait rien de tout cela, il ne disait pas, comme ma mère, que c'était folie et retour en arrière, il ne faisait jamais aucun commentaire. Ce n'est que plus tard que j'ai compris ce silence: je ne savais pas ce qu'il avait été dans sa jeunesse,...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 18 Avril 2010

Tu as dû endurer vingt ans d'absence du père. Tu as appris à communiquer normalement, comme le reste des planètaires: Moi, moi, moi. Je, je. Tu te rembobinas en toi-même, comme la canette de la machine à coudre de ta mère. Tu devins une entité distincte....

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 11 Avril 2010

Une certaine façon d'exister, ni absolument fictive, ni absolument réelle, qui sans engager l'avenir, tient tout de même compte du passé. Le héros que l'on sera hante déjà cette ville du Sud où l'on va pour la première fois, fausse rêverie des temps de...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 9 Avril 2010

Je pleure de tous ces livres ouverts qui m'échappent par leur trop et leur tyrannie , invasion de discours par moi inachevés, acyclopédie exotique, et quelques éclats jetés, onomatopées qui n'en rendent pas sociale la poésie. Et pourtant le travers des...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 8 Avril 2010

J'ai cherché à être au tout par le conflit et la douleur; mais l'autre voie du monde et qui brûle de beauté, sera celle de la parole clamée, de la scène qui ouvre, de la collusion des théâtres. On a cru ce soir au bar que j'étais sur le spectacle, et...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 7 Avril 2010

Spasmes répétitifs ou billet double, et chacun certain d'atteindre avec l'autre sa propre gare ? Que sentir de plus ? Le problème est sans doute que je suis là où je voulais aller, tout est venu, en-fin. Où y-a-t-il le moins d'étouffe-dit dans la vie...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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