Publié le 13 Juin 2010

Une odeur de Marseille, le pont se lève, j'entre, octobre et canaux, île urbaine du Sud, bien sûr ce n'est qu'un dimanche et il faudra revenir, il faut garder l'odeur. Cette nuit là je ne dormirai pas. Trop belle, ouverte-fermée, elle pêche, elle brûle,...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 13 Juin 2010

Cette route du père, moi, Cher Monsieur Jourde, j'ai pu tard, très tard, seulement même l'imaginer. Cette route n'avait même pas de tendance d'existence, elle faisait zéro millimètres, de la mère à la mer, aussi courte que l'évidence, aussi raide que...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 13 Juin 2010

Où donc encore s'est relovée l'extase de notre baiser premier ? Cette origine déjà se disparaît sous ton rouge flamboyant, plein et fort, contenance retrouvée, toi qui maintenant marche sur mon eau, déshabille la peau de mon temps, tropique ! La fresque...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 11 Juin 2010

Tabucchi se torture sur sa relation aux livres. Je suis, avec Vila-Matas, en ceux que je lis, ou alors que, Bartelby, je n'ai pas (encore) écrits. Douleur sous le signe de l'épanouissement amoureux, et rien d'autre: si tu refuses le sexe que je t'offre,...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 1 Juin 2010

Mes seuls moments de langage sont ceux de la jeune femme vers qui. Nous regardions le même arbre, alors je t'ai parlé de l'arbre, et alors déjà nous sommes liés par le Manâs. Magnifiques tâches de soleil, sait mon sourire pour elle, ne s'en effarouche....

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 27 Mai 2010

L'écriture: y aller, y être. Seul labour de vivre, et ton cul sublime. Ces seuls deux habits d'Etre, et à côté, de l'autre côté de la peau d'un corps qui n'est plus, mille façons de vivre, mille mais à côté. Ecrire, ton cul: et l'Asie centrale peut-être,...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 26 Mai 2010

Mais la pleine lune a-t-elle besoin de piliers ? Rosissent les faces du soir de la première plage, je n'ai plus le Mystère... Qui regarde-t-elle sinon personne ? Peut-on être seul si la musique prend, sans scrupule, ni asile ? Avant-même, oui, l'alcool....

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 22 Mai 2010

J'étais percé au réveil, plusieurs salves de haut en bas, et sans plus de contenance, troué à la mitraillette la veille au soir, tout fuit, la parole hier bloquée s'est écoulée comme un lâcher de papillons qui seraient arrivés en retard. Mitraillé par...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 17 Mai 2010

Hier matin - avant même maintenant - sur le chemin qui montait, je me battais avec l'enfant, les boules de neiges riaient puis pleuraient, puis on recommençait. Aujourd'hui dans le soleil nouveau qui n'efface plus, je t'espère nue à moi et moi fort vers...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 14 Mai 2010

Trois pages par jour ne seraient pas le bout du monde sur ce tout de l'onde: dire le rien de l'amour transi, à l'instant où meurt le paraître, que la contenance soudain offerte enfle pour deux, puis l'instant où meurt l'orage: étions-nous bien deux ?...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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