Publié le 2 Avril 2010

Quand je n'aime pas j'ai un dictionnaire magique qui intègre le second degré, c'est comme ça que les idées passent et éclatent: si Pessoa avait connu la gare Saint Lazare avant qu'elle ne brule, il y aurait déposé sa cantine, écrits de personne à personne,...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 2 Avril 2010

Le père, assis en contrebas du chantier, me montre la fouille terminée, le bateau-cathédrale est totalement détouré, en contre-haut, on peut en faire le tour, et il sait que celà va me plaire. Il ne veut pas tout me montrer d'un coup, ce grandiose doit...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 31 Mars 2010

On fera encore brûler un cliché, quand la berge se fera île: clapotis des vagues-à-peine. Que l'on croirait se baigner, mais ne l'ose. Rien à faire que le soleil qui descend, sauvé par la faim, qui le thé dedans, qui les graines dehors, été, parfois lointain....

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 31 Mars 2010

Dedans, dehors, et une porte qui n'est jamais là où on la voit: il y a un vide sanitaire sous la maison, disait rassurée la mère, et en dessous, inaudible, des pertes où se déverse la merde. Mon creux à moi est la ville, panne d'essence, alors naissance...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 31 Mars 2010

Douze ans après le refus l'enfant a eu son jouet: il suffisait de venir, mais pourquoi - oh pourquoi - m'avait-on alors retiré les filles girondes ? Ce sont encore les feux du soir, et je n'ai pas donné procuration. Pourquoi bouger si ce n'est l'amour...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 31 Mars 2010

J'ai été rempli de ta voix jusqu'en mon sexe, et je ne peux mieux expliquer comment tu vas m'écrire, cette nouvelle limite de velours noir. Mais, déjà, tu ne vois que les grilles aux fenêtres des châteaux de ton fils, tous les passants des évadés, et...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 30 Mars 2010

Maternelle du père, je te pleure. Je pleure ton attente, chargée enfin de rire, je pleure le grand escalier de ta venue, chargé de vite, et par où tu es partie, fermant l'amour. Je pleure l'enfant de huit ans qui retournera joyeux à ta terre de gris,...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 29 Mars 2010

Pour te trouver, Princesse-peut-être, je prendrai la route, contact, paysage lent, arrêts, péages, risque aux carrefours, quelque chose qui va moins vite que ma pensée et me laisse le temps de me perdre, me récapituler, me continuer. Moyen-âge du bleu,...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 29 Mars 2010

Est-ce qu'on peut débuter une généalogie d'artistes ? Combien faut-il de cycles d'amours et de morts ? Le commandant prévoit une belle envolée, ma princesse de voisine fait des efforts en français, intouchable beauté qui assurément soigne, puis on aura...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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Publié le 29 Mars 2010

J'ôte au passage toute responsabilité à ce père, et je suis aussi ce père, qui va déjà mieux: le train parti par surprise ne parla qu'après. Premier voyage vers mon nord, finalement, moi qui vient de mon Orient, et pour la vraiment première fois il y...

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Rédigé par h. j. g. de la barge

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